On fait un bond dans le temps et l'espace pour atterrir dans les années 90, avec un des albums qui a marqué la décennie : Smash, du groupe The Offspring, un petit bijou de post-punk énérvé qui résume bien ce courant qui colonise la côte ouest des US au milieu de la décennie. En 1994, tout adolescent(e) qui se respecte connait par coeur "Come out and play" ou "Self esteem", et l'album détient toujours le record du plus grand nombre d'albums vendus par un label indépendant (16 millions).
Eh oui, le punk, c'est toujours très classe! |
"Gotta get away" est l'une des chansons les plus calmes de l'album - c'est dire - et illustre bien comment les bases jetées par les précurseurs du hard rock ont été intégrées 25 ans après Paranoid. On retrouve le riff de guitare qui concurrence le chant, les power chords, les hochements de tête (mais en 25 ans c'est devenu un poil plus violent, punk oblige!) et le mal-être existentiel :
Sitting on the bed
Or lying wide awake
There's demons in my head
And it's more than I can take
Alors, le punk.... :-)
RépondreSupprimerHmmmm....
Se rappeller la jeunesse. Quoi que c'est toujours a la mode, je decouvre.
Merci pour l'article. Personnellement, j'aurais choisi "Americana", "Smash" est 'trop punk' pour moi. OK, si ca devrait etre "Smash" je preferais "Bad habbit" - plus "melodique" si on peut utiliser ce terme, et en peu plus sombre si on compare avec "Gotta get away". Et oui, c'est vrai, l'intro de "Gotta get away" ne peut pas etre classifie comme tout-a-fait punk. Cela vient apres.
Bon, pour etre franche, le punk c'est vraiment si on n'a rien d'autre dans la boite a gants...
Cette chanson "Gotta get away" nous paraissait intéressante pour ses similitudes avec Paranoid du post précédent, sur plusieurs plans: rythmique, mélodique et dans les paroles. Réécoute bien les deux l'un après l'autre, il y a quelque chose, tu ne trouves pas ? Et ceci malgré presque un quart de siècle d'écart, et des styles différents...
RépondreSupprimerPour le reste, attention: Delphine est très punk, et assez peu sensible au second degré, autant le savoir :-)