vendredi 21 septembre 2012

Cradle of Filth – Funeral in Carpathia

Aujourd'hui, un nouveau post invité par Guillaume, qui est décidément notre spécialiste attitré du mauvais goût!

Warning : l'auteur de ce post n'est pas du tout un spécialiste de black metal, et donc attendez-vous à lire du gros n'importe quoi. De toute façon il n'y a aucun fan hardcore de black metal qui lit ce site, donc je risque pas grand chose à écrire n'importe quoi.

Pour faire du black metal il faut se peindre la figure,
prendre un air méchant, et avoir un logo illisible
C'est bien connu, en Norvège le taux de suicide est supérieur à la moyenne mondiale, la faute à pas assez de lumière en hiver. Plutôt que de ce laisser abattre par cette longue obscurité glaciale, certains se réchauffent le cœur en jouant de la musique, et d'autres se réchauffent tout court en brûlant des églises (qui ont l'avantage dans ce pays d'être en bois), moyennant quelques rites sataniques. Parfois ce sont les mêmes qui font de la musique, et bien sûr leur style se doit d'être extrême. Ainsi naît le black metal dans les années 80 norvégiennes. Batterie ultrarapide, guitare surexcitée, cris de poulet égorgés en guise de chant, pas de basse, pas de mélodie, pas de structure dans les morceaux... On en aurait jamais dû en entendre parler en dehors des pages « faits divers » (d'hiver ?).




Un look irréprochable - pièces détachées en vente
dans toutes les bonnes quincailleries
Mais de ce berceau de crasse naît Cradle of Filth, un groupe Anglais qui apporte au genre mélodie, orchestration, professionnalisme et reconnaissance. Un synthé, une guitare basse et une chanteuse viennent enrichirent la palette de sons typique black-metal, permettant des arrangements harmoniques que Iron Maiden n'aurait pas reniés (d'ailleurs Cradle of Filth assume complètement cette influence et a repris plusieurs titres de la vierge de fer). Du côté satanique, ils ne gardent que l'imagerie choquante, ce qui leur permet d'attirer le feu des projecteurs : on se souvient en particulier d'un fameux t-shirt « Jesus is a cunt» représentant une none se masturbant avec un crucifix. Leur côté médiatique leur vaut l'insulte suprême de « groupe à t-shirts » chez les puristes du black metal. L'insulte qui tue.

En 1996, leur second album « Dusk... and her embrace » est acclamé dans le petit monde du métal, touchant un public bien plus large que le noyau de fans black-metal, grâce à l'effort mélodique des compositions. Tiré de cet album, « Funeral in Carpathia » est le titre culte de nombreux fans du groupe. Il sera d'ailleurs régulièrement saccagé en live, dans une tradition de concerts inaudibles très black-metal.

Over the peaks framing tapestries
Of thick forest, dusk has filled
With Lucifugous kisses enwreathed in mist
Creeping like violations from the shadows

To kill.



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